L’automne 1793 fut le moment le plus violent, le plus
impitoyable de la guerre de Vendée.
Mais fut aussi à l’origine d’un chef-d’œuvre.
Mais fut aussi à l’origine d’un chef-d’œuvre.
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Le 17 octobre, au soir de la
bataille de Cholet où 25 000 républicains avaient pris le dessus sur 40 000
Vendéens découragés, les Vendéens repliés sur la Loire décidèrent de massacrer
5 000 prisonniers républicains enfermés dans l’église de
Saint-Florent-le-Vieil. C’est à cet instant que le général Bonchamps,
mortellement blessé, donna cet ordre qui le rendit célèbre : « Grâce ! Grâce
aux prisonniers. »
Parmi les prisonniers se
trouvait un soldat nommé Pierre-Louis David. Cet homme fantasque, un peu
ivrogne, était parti à la guerre en compagnie de son fils de cinq ans, comme
cela se faisait à cette époque. Au milieu de la foule qui attendait sur le
parvis que l’horreur s’accomplisse, le petit garçon ne comprit pas ce qui se
passait mais il entendit le cri désespéré du général et se retrouva comme par
miracle dans les bras de son père.
Trente ans plus tard, cet enfant
effaré, devenu le célèbre sculpteur David d’Angers, créerait une œuvre
magnifique en hommage à l’homme qui sauva son père. D’un bloc de marbre de
Carrare, il arracherait la magnifique sculpture que l’on peut admirer aujourd’hui
dans l’abbatiale de Saint-Florent.
Ce sont ces trois histoires
indissolublement liées qu’Yves Viollier nous raconte ici avec sa verve et son
talent singuliers. 19€ aux éditions Robert Laffont.
L'auteur viendra à Saint Florent le samedi 14 mars à 14h30 pour une rencontre avec le public animée par Jacques Boislève et la librairie ParChemins, avec le partenariat de la ville de Saint Florent.
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