Á quelques kilomètres en amont de l'estuaire, la
Loire est déjà large et les bancs de sables nombreux. Entre Nantes et Angers,
des boires, ces bras morts aux eaux calmes, bordent le fleuve. C'est dans ces
endroits que Thierry Martin entraîne ses pas et saisit les paysages sculptés
par l'eau.
La vase façonnée à marée basse, les
bois flottés rejetés sur les rives, la carcasse rongée d'un vieux bateau, la
surface de l'eau ondulante sous le souffle du vent deviennent autant de
sculptures dont le modelé est renforcé par le subtil clair-obscur des clichés
du photographe. Et partout des lignes, que le noir et blanc des images rend
manifestes alors que notre œil peine à les saisir quand il effleure directement
ce lieu.
exposition jusqu'au 8 juin. entrée libre
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire